Plusieurs réacteurs nucléaires français dont Bugey 5, ont été arrêtés au cours du week-end de Pâques du fait de la conjonction entre plusieurs facteurs :

  • moindre consommation d’électricité en France du fait des températures clémentes et de l’arrêt des chauffages électriques,
  • moindre consommation d’électricité sur le réseau européen interconnecté du fait du week-end,
  • production importante d’électricité à partir d’énergies renouvelables « fatales » ( hydraulique de barrages en niveau haut, hydraulique au fil de l’eau, éolien, solaire photovoltaïque, usines d’incinération, …).

Ce type de situation devrait se reproduire de plus en plus pendant les périodes de printemps lorsque les températures sont clémentes, le vent présent et l’ensoleillement aussi. Du fait des règles du marché européen de l’électricité, qui donne la priorité aux renouvelables, et du développement de celles-ci en Europe, les durées pendant lesquelles il faudra mettre à l’arrêt un nombre important de réacteurs nucléaires vont augmenter. La rentabilité du nucléaire sera de plus en plus difficile à assurer pour EDF. Et le risque, qu’ont très bien identifié les membres de l’association « Ma zone contrôlée » (salariés des sous-traitants du nucléaire), c’est qu’EDF fasse du nucléaire « low-cost » c’est-à-dire pour lequel les exigences de sûreté, qui sont déjà insuffisantes, seront encore réduites. Et ce risque s’ajoute à tous les autres dont le vieillissement des installations.

Le réseau de production d’électricité européen (toute l’Europe moins la Russie) est interconnecté et régi par le règlement du « merit order » qui oblige à utiliser en premier l’électricité des renouvelables parce qu’elle est maintenant la moins chère.


Mardi 19 février, Mr. Naoto Kan, ancien premier ministre du Japon, signataire de la pétition Stop Bugey


Photos souvenir de la journée du 19/2 avec Naoto Kan et sa femme à l’Hotel de Ville de Grenoble( signature de la pétition Stop Bugey par le couple Kan )

Naoto Kan, premier ministre du Japon en 2011, a dû faire face à l’explosion des réacteurs nucléaires de Fukushima Daichi ; il est devenu, suite à cette terrible expérience, un fervent opposant à l’énergie nucléaire. Il fait actuellement une tournée de conférences en France, à l’occasion de la sortie du film « Le couvercle du Soleil », qui raconte les premiers jours de la catastrophe.

Mardi 19 février, lors de son passage à Grenoble, il a signé la pétition de la Coordination Stop Bugey, soutenant ainsi les personnalités locales, dont M. Piolle, maire de Grenoble, ayant signé la lettre ouverte demandant l’arrêt définitif des réacteurs de Bugey. Cette centrale, située dans l’Ain, à quelques dizaines de kilomètres des agglomérations de Lyon, de Grenoble et de Genève, est la plus vieille de France après Fessenheim, et cumule les défauts et les avaries.

La pétition peut être signée par tout un chacun sur https://www.cyberacteurs.org/cyberactions/enfiniraveclesreacteursnucleairesde-2054html


Fukushima : Le Couvercle du Soleil
Voir la bande annonce. 
Naoto Kan, l’ex-Premier Ministre japonais au gouvernement lors de la catastrophe nucléaire de Fukushima en 2011, est exceptionnellement en France durant 3 jours pour accompagner le film : FUKUSHIMA – LE COUVERCLE DU SOLEIL – au cinéma le 6 mars 2019.Vous pouvez organiser une soirée-débat avec les associations, institutions, politiques et autres acteurs locaux engagés dans la cause anti-nucléaire… sans oublier les associations partenaires du film qui ont, certainement, une antenne près de chez vous :GREENPEACE – www.greenpeace.frSORTIR DU NUCLEAIRE – www.sortirdunucleaire.orgDistributueur : DESTINY FILMS – Hervé Millet – www.destinydistribution.com 

Naoto Kan martèle : « Il faut arrêter les centrales nucléaires ! » Aujourd’hui, il milite pour l’arrêt des centrales nucléaires partout dans le monde. »Jusqu’à l’accident, je pensais qu’avec la technologie, on arriverait à contrôler »L’ancien Premier ministre japonais veut alerter sur les dangers du nucléaire. Ce physicien de formation n’est pourtant pas un anti-nucléaire de la première heure : « …Jusqu’à l’accident de Fukushima, je pensais qu’avec la technologie, on arriverait à contrôler tous les événements sur les centrales. Ce jour-là, j’ai compris que c’était impossible. Les conséquences pouvaient être tellement énormes, que j’ai changé à 180° ma manière de penser. »Le 11 mars 2011, quand débute l’accident, personne ne sait l’ampleur qu’il peut prendre. Les experts, dans le pire scénario, envisagent l’évacuation des habitants dans un rayon de 250 km autour de la centrale. Tokyo serait alors dans le périmètre, 50 millions d’habitants évacués pour des dizaines d’années, la moitié du Japon inhabitable. Naoto Kan est au pouvoir, mais comme tous, il est impuissant : « ... En fait ce n’est pas une question de pouvoir. Moi, Premier ministre, je ne pouvais rien, mais pas seulement moi. Les scientifiques, les experts, les techniciens, personne ne pouvait rien.« Militant pour les énergies renouvelablesLa France a pris des mesures pour renforcer la sécurité des centrales nucléaires après Fukushima. A Tricastin, à Cruas et ailleurs, on renforce des digues, on met des groupes électrogènes en secours pour être sûr qu’il y ait toujours une alimentation électrique pour refroidir le cœur du réacteur.Des mesures qui ne rassurent pas Naoto KAN : « … Et en plus, si on n’avait que l’énergie nucléaire pour produire l’électricité, on pourrait se dire que c’est un risque à prendre. Mais on a d’autres sources pour faire de l’électricité. Regardez l’Allemagne. Ils ont décidé de sortir du nucléaire en 2020, ils ont les énergies renouvelables, c’est tout à fait possible. Donc d’une part, un risque énorme ; d’autre part l’existence d’autres sources d’énergie pour l’électricité : il n’y a pas photo. »Quand on dit à Naoto Kan que les centrales font vivre des milliers de personnes chez nous, il est persuadé que les énergies renouvelables peuvent générer autant d’emplois.Source : Extrait d’un article de france bleu…Pour préparer votre sortie cinéma :Le nucléaire civil au JaponDésastres de Fukushima et les JO de Tokyo en 2020Et, probablement le meilleur blog sur le sujet.

19 Décembre 2018

Genève dépose plainte contre la centrale nucléaire du Bugey !

Le canton et la Ville de Genève ont de nouveau porté plainte contre la centrale nucléaire du Bugey, l’une des plus vieilles de France, accusée de faire courir « un risque majeur » pour la population suisse, a annoncé mercredi 19 décembre le canton dans un communiqué. Par DM (avec AFP) Publié le 19/12/2018 à 19:09

Le Canton et la ville de Genève viennent de porter plainte une nouvelle fois contre la centrale nucléaire du Bugey. Cette centrale d’EDF, construite dans les années 70 dans le département de l’Ain se trouve à 80 kilomètres à vol d’oiseau de Genève.

La plainte pénale contre X a été déposée auprès du Tribunal de grande instance de Paris par Corinne Lepage, ancienne ministre française de l’Environnement et avocate des plaignants, a précisé Jérôme Savary, secrétaire général adjoint du Conseil d’Etat (gouvernement) du canton de Genève.

Elle fait suite à la plainte pénale déposée le 2 mars 2016 par Corinne Lepage, qui avait été classée sans suite en juillet 2017 par le parquet du Tribunal de grande instance de Paris, « considérant que les faits étaient insuffisamment caractérisés », a indiqué le communiqué.

« Le Conseil d’Etat et la Ville de Genève estiment que la centrale du Bugey (…) représente un risque majeur pour la sécurité et la santé de la population ainsi que pour l’environnement. » Dans la plainte, Corinne Lepage a fait valoir « les fragilités d’éléments essentiels de cette centrale, ses faiblesses de conception, les risques liés à son site d’implantation (risques sismiques, d’inondation, proximité d’un aéroport) », ainsi que « des fuites de tritium à répétition ».

Signer la pétition arrêt de la centrale du Bugey Cliquer ici


5 Décembre 2018

Remise de la pétition STOP-BUGEY au Ministère de la Transition Écologique

Mercredi 5 Décembre, une dizaine de membres du Collectif Stop Bugey (dont ACTE fait partie) se rendent à Paris au Ministère de la Transition Écologique pour remettre à François de Rugy (ou plutôt à l’un-e des membres de son cabinet ministériel puisqu’il est en déplacement pour la COP24), un « acompte » de plus de 10 000 signatures recueillies suite à la pétition lancée pour la fermeture de la plus ancienne centrale nucléaire de France (après Fessenheim).
3 personnes d’ACTE (au sein du groupe Actinuke) font partie de la délégation.

La centrale nucléaire de Bugey qui approche les 40 ans (affectée par de très nombreux incidents) n’est qu’à 110 km de Chalon. Elle pose un véritable problème de sécurité pour toute la région (voir documents ci-après pour plus d’informations

Pétition lancée ici :

https://www.cyberacteurs.org/cyberactions/enfiniraveclesreacteursnucleairesde-2054.html

Il est encore temps de la signer, si vous le souhaitez…

Tous les détails dans ce Communiqué de presse destiné aux journalistes présents à Paris pour cette remise de pétition.


Le Collectif STOP BUGEY est composée de plusieurs associations militant pour l’arrêt immédiat et définitif de tous les réacteurs de la centrale de Bugey :
– Arrêt du nucléaire Savoie
ACTE – Association Chalonnaise pour une Transition Ecologique (Saône-et-Loire)
– Rhône-Alpes sans nucléaire (Rhône)
– Sortir du nucléaire Bugey
– Sortir du nucléaire Isère

Parmi les plus récentes actions de ce Collectif :

La lettre ouverte au Ministre de la Transition écologique
Après la démission de Nicolas Hulot, la coordination Stop Bugey a envoyé à son successeur, François de Rugy, la lettre ouverte avec la liste des 201 premiers signataires.
Nous n’avons eu aucune réponse de la part de Nicolas Hulot.

Une pétition
Une pétition de soutien à cette lettre ouverte a été lancée sur le site Cyberacteurs (site de pétitions militantes) :
https://www.cyberacteurs.org/cyberactions/enfiniraveclesreacteursnucleairesde-2054.html
Soyons nombreux-ses à signer cette pétition demandant l’arrêt des quatre réacteurs de cette centrale, les plus anciens après les deux de Fessenheim !

Pour connaître l’état d’avancement de la pétition, c’est ici.

Le dossier pour la commission d’enquête parlementaire
Il s’agit d’un dossier, sur le site nucléaire du Bugey, réalisé pour la commission d’enquête parlementaire sur la sécurité et la sûreté des installations nucléaires françaises.
http://www.stop-bugey.org/dysfonctionnements-et-pollutions/2018-enquete-parlementaire-sur-la-surete-et-la-securite-nucleaire/
Alors que des journalistes viennent d’alerter le grand public sur les risques de rupture du barrage de Vouglans, situé en amont de la centrale du Bugey
https://www.francetvinfo.fr/meteo/inondations/jura-le-barrage-de-vouglans-peut-peter-instantanement-et-inonder-l-ain-et-le-rhone_2947321.html#xtor=EPR-502-[newslettervideo]-20180920-[video1]
nous espérons avoir cette fois au moins une réponse du nouveau ministre (pour mémoire nous n’avions eu aucune réponse de la part du précédent).

Le Cahier d’acteur pour le débat public sur la PPE
Il reprend les principaux arguments de la lettre ouverte et du dossier envoyé, courant mai 2018, à la Commission d’enquête parlementaire sur la sûreté et la sécurité des installations nucléaires françaises.S

Signer la pétition arrêt de la centrale du Bugey Cliquer ici

Plus d’informations ici