De son glacier à son delta, le Rhône prend plusieurs visages : torrent tumultueux de montagne, lac Léman, fleuve large et majestueux ou zone humide.
Comment aider le Rhône à agir et à se faire entendre pour défendre ses propres intérêts et ceux de son bassin versant et de ses écosystèmes ?
La Saône est son principal influent et fait donc partie du bassin versant rhodanien.
Lorsqu’on parle de bassin versant, on désigne en réalité une multitude d’écosystèmes, de paysages, de formations géologiques, d’espèces et d’activités humaines indissociables du cours d’eau lui-même.
Et si une autre gouvernance de ce bassin versant, plus respectueuse de ses habitant·es – humains et non-humains – était possible ?
Fondée en 2018 à Lausanne, l’association id·eau a pour ambition de mettre l’eau douce au cœur d’une réflexion globale sur la durabilité.
Ses projets visent la construction d’un nouveau paradigme dont le cadre est défini par le respect des limites planétaires, la reconnaissance des droits de la Nature et l’implication démocratique des habitant·es dans leur territoire.
En septembre 2020, id·eau lance l’Appel du Rhône, une mobilisation citoyenne qui prend la forme d’une tribune que chacun·e peut signer et qui demande la reconnaissance d’une personnalité juridique pour le fleuve et ses écosystèmes.
id·eau a ensuite lancé l’Assemblée populaire du Rhône ; véritable expérimentation démocratique, cette démarche est inédite car elle est transnationale et a réuni 25 habitant·es du bassin versant du Rhône pour 5 sessions de travail sur 2 ans.
Leur mandat : « Comment aider le Rhône à agir et à se faire entendre pour défendre ses propres intérêts et ceux de son bassin versant et de ses écosystèmes ? ».
Thématiques abordées pendant la présentation :
bassin versant, Rhône, limites planétaires, droits de la nature, biorégionalisme, démocratie directe, assemblées populaires, gouvernance, transnationalité, intelligence collective, personnalité juridique, anthropocentrisme, bioperspectivisme, résultats de l’Assemblée populaire du Rhône.