L’agriculture biologique traverse une crise. Mais l’État représenté par Emmanuel Macron ne s’en soucie guère. Toutes les priorités se tournent vers l’agro-business et vers les grandes industries alimentaires.

Dans ce contexte, pour simples exemples :

  • la France vient de s’abstenir dans son vote à la Commission Européenne sur l’autorisation du glyphosate pour les 10 ans à venir,
  • les betteraviers industriels ont obtenu le soutien de l’État pour désherber leurs cultures suite à l’interdiction des néonicotinoïdes (L’Institut Technique de la Betterave (ITB) indique que le mélange du Movento (pour une durée de 4 mois) et du Teppeki (flonicamide) avec les produits herbicides est possible avec les molécules suivantes : phenmédipham, éthofumésate, métamitrone, lénacile, thiencarbazone méthyl et foramsulfuron). Ça donne envie de sucrer son yaourt ou son café… !
  • l’État participe au financement et apporte son soutien aux mégabassines…

Et pendant ce temps, alors que les aides gouvernementales se tournent systématiquement vers les industriels de l’agro-business patronnés par la FNSEA, le soutien de l’État au développement de l’agriculture biologique locale est réduit à une peau de chagrin…

Venez discuter de la situation de l’Agriculture Biologique avec le Président du GABSel lors de cette soirée passionnante organisée par ACTE Mardi 12 Décembre à 19 h.